Transpiration nocturne, peaux mortes, acariens… le linge de lit est soumis quotidiennement à rude épreuve. Comment conserver une hygiène constante au sein de ses draps de lit ? Pour savoir à quelle fréquence les changer, il suffit de s’interroger sur ses habitudes et de se fixer quelques repères.
Changer ses draps le dimanche : le bon repère
En matière d’entretien du linge de lit, le pire ennemi reste l’absence de repère. À moins d’avoir une forte transpiration nocturne qui va rapidement colorer les draps, il n’est pas facile à l’œil de déterminer si ceux-ci ont besoin d’être changés et lavés. L’odorat n’est pas nécessairement d’un grand secours non plus, notamment si la chambre est aérée quotidiennement. Sans ces marques de propreté mises à mal, on aurait tendance à laisser le linge de lit en place le plus longtemps. Pour pallier cette absence de repères visuels ou olfactifs, une bonne pratique s’impose : introduire un repère temporel. Le dimanche s’avère tout indiqué pour ce faire. Jour de repos et de détente, il est facile à mémoriser. En changeant ses draps chaque dimanche, on est sûr de toujours dormir dans des draps propres et d’adopter une bonne hygiène de vie. Ceci est particulièrement valable l’été : lorsque la température est haute, la transpiration augmente et les microbes s’en donnent à cœur joie. Pour un bon sommeil, un repère, une action : chaque dimanche, changez vos draps !
Changer ses draps tous les quinze jours : le meilleur compromis
Changer le linge de lit chaque semaine peut s’avérer rébarbatif, en particulier pour les personnes qui transpirent peu ou qui dorment avec des vêtements de nuit. Dans ce cas, l’on opte pour une fréquence très soutenable : un changement deux fois par mois. Pour ne pas oublier, garder le repère du dimanche peut aider : par exemple, changer les draps sales, les taies d’oreillers, le drap housse et la housse de couette le premier dimanche du mois, puis le troisième. Ce rythme représente un excellent compromis, car il permet de ne pas renouveler trop fréquemment le lavage des draps (ce qui équivaut également à une économie d’énergie et d’eau). C’est aussi un moyen de lutter efficacement contre les poussières, les acariens et les bactéries en tous genres. Pour les personnes souffrant d’allergies, cela représente un minimum. Une bonne habitude également pour les jeunes enfants dont le système respiratoire est plus fragile que celui des adultes et dont la literie se doit d’être impeccable. Laver ses draps toutes les deux semaines constitue assurément une bonne routine pour tous les cas de figure.
Changer ses draps toutes les trois semaines : la solution risquée
Changer son linge de lit gaze de coton toutes les trois semaines reste très acceptable sur le plan de l’hygiène. Cette cadence permet de lutter efficacement contre la poussière, empêche la sueur de s’installer durablement dans les draps et constitue un bon geste. Toutefois, ce changement calé sur un nombre impair est facilement source d’oubli. En optant pour ce rythme, on risque assez facilement de glisser l’air de rien sur un simple changement mensuel, ce qui reste tolérable, mais n’est pas idéal. Si vraiment l’on souhaite adopter cette habitude, une bonne astuce pourrait être de programmer une alerte sonore sur son téléphone. Pas de risque d’oubli ainsi ! On n’hésite pas non plus à solliciter ses sens et à traquer tous les signes de mauvaises odeurs ou de présence de poussières ou de peaux mortes (en n’oubliant pas de les aspirer également à même le matelas). Une vigilance particulièrement nécessaire si l’on dort dans des couettes synthétiques, ou de manière générale avec des éléments de literie à garnissage synthétique, qui favorisent la prolifération des acariens. Astuces : privilégier le coton et prendre sa douche avant de dormir aident à conserver ses draps sains plus longtemps.
Changer ses draps une fois par mois : à éviter autant que possible
Si l’on dort quotidiennement dans son lit, un simple changement mensuel est une habitude à bannir. Une présence nocturne en continu au sein du même lit maximise les opportunités pour les bactéries de se développer. On peut, en revanche, l’envisager lorsque l’on ne dort pas tous les soirs dans son lit. Si l’on est amené à se déplacer régulièrement pour son travail par exemple. Pour toute personne qui découche une ou plusieurs fois par semaine, un changement mensuel reste largement acceptable. Dans ce cas, on va mettre en place des stratégies visant à maintenir la « fraîcheur » du lit le plus longtemps possible. Aérer fréquemment la pièce bien entendu, et utiliser un aspirateur sur les pièces de literie pour éliminer toute la poussière. L’utilisation d’une alèse est aussi à envisager. Bien qu’étant principalement réservée aux personnes alitées, elle peut aussi constituer un bon accessoire d’« hygiène » pour les gens qui souhaitent préserver la propreté du drap-housse le plus longtemps possible.
Je change mes draps tous les six mois : pour du couchage d’appoint exclusivement
Changer ses draps deux fois par an n’est pas une option dans le cadre d’une utilisation régulière ou semi-régulière. Dans le cas contraire, une telle moyenne débouchera forcément et rapidement sur de sérieux problèmes d’hygiène. On peut citer en exemple l’arrivée de champignons, qui peuvent même s’avérer délétères pour certaines personnes, les gens souffrant d’asthme par exemple. Ce cas de figure doit donc être réservé exclusivement au couchage d’appoint. Si vous réservez ce couchage pour des invités de passage, ce rythme sera suffisant, en plus de changer le drap plat et les autres pièces juste après le passage d’un invité. Avec cette configuration, on sera d’autant plus attentif à l’aération et au nettoyage de la pièce : une chambre d’ami, parce qu’elle n’est qu’occasionnellement occupée, aura tendance à être négligée. Cela n’est pas sans conséquence sur la literie, même quand elle n’est pas utilisée. Une longue aération hebdomadaire (même en hiver), un bon époussetage des oreillers et une traque minutieuse des poussières au même rythme permettront de conserver la literie à un bon niveau de fraîcheur.
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